mardi 5 décembre 2006

mercredi 22 novembre 2006

God bless Two Gallants


















Ce qui s'est passé hier soir était assez fort. Le son était effectivement un poil trop poussé. Mais c'est un débat que je ne lancerai pas ici.

Les Two Gallants portent bien leur nom, puisqu'ils sont deux. Mais ils font du bruit pour quatre (non non, je ne lancerai pas le débat sur les concerts trop forts, n'insistez pas).
C'est assez impressionnant de voir sur scène ces deux oisillons tombés du nid : maigrichons, l'air hagard, les cheveux en vrac, mal fagotés (mon dieu, ce gilet écossais...), on ne peut pas dire qu'Adam Stephens et Tyson Vogel paient de mine.

Mais leur musique, si.

Sorte de folk sous acide, elle est sans concessions : à peine les lumières éteintes, les doigts d'Adam se mettent à courir à une vitesse folle sur le manche de sa guitare Gretsch, au son clair et rarement saturé, tandis que Tyson s'agite comme un pantin désarticulé et frappe comme un sourd sur sa batterie. La voix d'Adam s'échappe de ce brouhaha savamment orchestré, et on comprend qu'il chante les ballades ancestrales de l'Ouest profond. Ils en ont bavé ces deux là, et on ne veut même pas savoir pourquoi. On prend ce qu'ils nous donnent et on est presque gênés d'être là. Quand la reverb emplit la salle et que la batterie se tait, la rage se mue en désespoir, et le chant devient complainte. Cette musique est éternelle. Il n'y a que le folk qui fait ça. Je suis vivant.

dimanche 12 novembre 2006

American idols












J'écoute beaucoup de musique américaine en ce moment. Bon, il y a les classiques comme le Velvet, Dylan, The Modern Lovers, Television et consorts. Mais je ne les écoute pas tous les jours. Alors je cherche de la chair fraîche. Face aux brittons qui nous sortent un disque de l'année par semaine (dernière coqueluche en date : The Kooks), je préfère de loin me tourner vers des groupes moins propres et plus authentiques (enfin je crois). On les trouve plutôt aux Etats-Unis en ce moment. J'ai ainsi découvert récemment Cold War Kids, dont l'écoute d'un morceau, Hang me up to dry , m'a fait l'effet des premières écoutes d'Arcade Fire : un son brut, une envie d'en découdre rares. J'attends avec impatience la sortie de l'album (janvier 2007 ?). En attendant je danse tout seul comme un con dans mon salon.

dimanche 22 octobre 2006

C'est dimanche, c'est Herman Dune


Je ne sais pas pour vous, mais ici il fait un dimanche vraiment pourri. Ciel plombé, averses continues, humeur maussade.

Heureusement, il y a le nouvel album de la fratrie Herman Dune.

A l'écoute d'1-2-3 Apple Tree, Your name/My game ou When the water gets cold and freezes on the lake, vous croiserez des joueurs de kazoo, des baboins tristes, une histoire d'amour givrée et bien d'autres bizarreries encore. Car il y a autant à lire qu'à écouter ici, dans cet album qui se place dans la lignée des grands raconteurs d'histoires que sont Bob Dylan et Leonard Cohen.

Then in the white of the snow & the quiet of nature
I'll ask you to stay with me no matter the temperature
And I hope you'll say yes & won't try to escape
When the water gets cold & freezes on the lake

Cerise sur le gâteau, chers amis, Herman Dune passe près de chez vous en ce moment :
- le 24 octobre à Rennes (Ubu)
- le 25 octobre à Brest (Vauban)
- le 3 novembre à Lyon (Ground Zero)
- le 4 novembre à Paris (La Cigale)

mardi 10 octobre 2006

Dépression

Bon, alors écoutez-moi bien. Ce que je vais vous dire est extrèmement sérieux. Ne regardez JAMAIS, vous m'entendez bien, JAMAIS, le premier épisode de la saison 5 de six feet under, si vous êtes un tant soit peu déprimé, depressed comme disent les anglo-saxons. J'ai bien dit un tant soit peu. Cela veut dire un minimum, quasiment rien du tout, peanuts. Ne regardez PAS ce putain d'épisode si vous n'êtes pas au top de votre forme. Ne regardez PAS ce putain d'épisode.

Ah, vous ne regardez pas six feet under ? Comment faites-vous pour vivre avec ce manque ?

mercredi 30 août 2006

Rock sur la Seine










Eh oui mes amis, vous ne rêvez pas. C'est bien Kate Moss et Pete Doherty que j'ai croisés sur les pelouses de Rock en Seine ce week end. Bientôt, un billet palpitant vous narrera par le menu cette rencontre et plein d'autres choses encore.
Non non, ne me remerciez pas.

jeudi 17 août 2006

Smooth operator

Je suis tombé sur un site parfaitement crétin qui permet de savoir à quelle célébrité on ressemble le plus. Vous uploadez votre photo et hop, le site vous trouve des ressemblances avec les grands de ce monde. Pour ma part, pas de bol, je ressemble en premier au batteur de The Rasmus (les boules...) et en second au président du Pakistan. Cherchez l'erreur... Pour tenter le coup, c'est ici que ça se passe : face recognition

Pour ma pomme, ça donne ça

lundi 14 août 2006

Pop is not dead 2006






























Nous étions ce week end à la Route du rock.

Etant un gros flemmard, je n'avais mis aucun commentaire sous les photos, mais à la demande générale de Brigitte, je me réveille de ma torpeur bloguistique. La flemmingite du blog a ses limites ! Donc, oui, nous sommes uniquement allés le samedi, jour qui réunissait le plus de groupes susceptibles de nous plaire. Et ça n'a pas raté, puisque dans l'ensemble tout était bien. Les Pipettes étaient chou comme tout (quoique un peu sages tout de même), Belle and Sebastian (LE groupe pour lequel j'étais là) était gentillet à souhait (entendre la voix de Stuart Murdoch en VRAI, tout de même, ça fait son petit effet), Cat Power avait un arrière goût de galettes saucisses, les TV on the radio sont toujours aussi barrés (ils commencent leurs chansons mais ne les finissent jamais, ou alors mal) et Radio 4 nous a bien électrisé les fesses. Vivement l'année prochaine !

Un florilège de photos ici

dimanche 30 juillet 2006

dimanche 25 juin 2006

guillemots - trains to brazil (acoustic)

J'ai découvert récemment un nouveau groupe au curieux nom de Guillemots. Je vous fais partager cette très belle version acoustique de trains to Brazil, titre qui figure sur le mini album From the cliffs. Ce dernier contient deux ou trois véritables bijoux, dont Who left the lights off baby ? et, donc, un Trains to Brazil très aérien. Car ce groupe anglais se caractérise par sa légèreté, sa fraîcheur et son envie de ne pas se prendre le chou. En témoigne cette vidéo (pour laquelle je remercie Nico).

mardi 13 juin 2006

Art Rock 2006




















Bon, voilà. Le week end de la Pentecôte, nous étions à Saint-Brieuc pour le festival Art Rock. Etant donné que j'ai la flemme d'écrire un billet, je vais faire bosser ceux qui y étaient : qu'en avez-vous pensé ?

mardi 23 mai 2006

Sexual healing

























Cliquer sur les images pour agrandir... :p

Vous aviez deviné, il s'agit bien de fraise et chocolat, truculente petite bd d'Aurélia Aurita parue aux impressions nouvelles.

Cette jeune auteur (26 ans) n'y va pas avec le dos de la cuillère lorsqu'il s'agit de raconter sa rencontre avec Frédéric Boilet, dessinateur installé au Japon et auteur de l'excellent Mariko Parade avec Kan Takahama. Ce qui surprend de prime abord c'est la facilité avec laquelle elle se dévoile, nous faisant pénétrer dans l'intimité de son couple. En fait, il s'agit ni plus ni moins de baise à tous les étages et dans toutes les positions imaginables. Gratuité du propos, me direz-vous. Et bien vous aurez tort ! Car à la seconde lecture (oui, j'avoue, je l'ai déjà relu) se dégage un réel sens de l'humour et de l'a propos (cette dernière expression, ça faisait un moment que je cherchais à la caser). Ils baisent, oui, mais pas seulement. On les voit ainsi disserter sur les différences entre les japonaises et les françaises, sur l'opportunité (ou pas) de faire l'amour pendant les règles, heu... bref, de grandes discussions sur le sens de la vie. Surtout, surtout, le trait est extraordinairement expressif, comme vous pourrez le constater à la lecture des quelques pages que j'ai sélectionnées pour vous, amis lecteurs.

Sur ce, je vous bise.


dimanche 14 mai 2006

Fièvre acheteuse


















J'habite à la campagne. Ca me fait mal de le dire, mais c'est comme ça. Du coup, quand je vais à la ville, je me lâche. Ce qui est drôle, c'est que c'est cyclique. Je ne panache jamais. J'achète soit des disques, soit des livres. Ce samedi, c'était au tour des livres.

Parmi ceux-ci il y en a un qui est savoureusement coquin. Saurez-vous le trouver ?

dimanche 7 mai 2006

Ouvrez les écoutilles





A l'heure où je vous parle, je me trémousse en bougeant mes fesses en rythme sur Gnarls Barkley. Faites comme moi, allez tout de suite écouter crazy sur My space pour vous faire une idée. Comme ça vous plaira énormément, vous vous acquiterez des 0,99 euros sur iTunes music store pour pouvoir écouter cette bombe soul/funk tranquilou sur votre iPod.

Et comme vous avez une confiance aveugle dans mes goûts musicaux, vous vous jetterez comme des morts de faim sur le nouveau single de Phoenix, long distance call, écoutable ici : Myspace

Myspace, ou le paradis des oreilles.

dimanche 23 avril 2006

One, two, tli... fol !

Bon, maintenant je peux vous le dire.
Mercredi soir, j'ai pris un pied pas possible avec les 54 nude honeys. Quatre nanas japonaises toutes de cuir (légèrement) vêtues, pesant cinquante kilos chacune, et se prenant pour les Ramones. Incroyable.

Wok 'n' woll will nevel die.

mardi 18 avril 2006

Hasta la victoria... (bis)


Bon, alors résumons : Nico ne fait encore une fois pas dans la dentelle, et c'est pour ça qu'on l'aime. Cela dit je m'interroge : qu'est-ce qu'un journal de blancs, et quel journal ne l'est pas en France ? Bien sûr il y a l'Intelligent, mais ce dernier n'est pas édité en France, je me trompe ? Bon, et puis bien sûr, on sait tous que Telerama est d'obédience catholique, mais je ne trouve pas que cela transparaisse tant que ça (ni même un tantinet d'ailleurs). Loin de moi l'idée de défendre ce magazine qui a bercé ma jeunesse de fils de famille middle-class de gauche bon teint, car par ailleurs je dois bien avouer que je ne trouve plus grand chose à me mettre sous la dent aujourd'hui chez Ulysse. Mais il y a quelque chose d'assez exaspérant à entendre toujours les mêmes critiques (catho + bobo, en résumé) à propos d'un magazine qui demeure tout de même de qualité, eu égard à la quantité de magazines minables ou orientés politiquement que l'on trouve par ailleurs.
Pour ce qui est des Inrocks, effectivement je les trouve snobs, et c'était l'objet de mon billet. Mais ce qui m'énerve le plus chez eux, c'est leur côté gauche altermondialiste et joséboviste. Foutaises pour syndicalistes sudistes. Cela dit je les soutiens totalement quand ils font une couverture sur la VIème République, ce qu'ils sont les seuls à faire. C'est pour cela que je continue de les acheter.
Voilà.

vendredi 14 avril 2006

Hasta la victoria sempre

"Dans ta chambre, il y a une affiche de Cassavetes et une autre de Cartier-Bresson, ce qui ne t'empêche pas d'aller voir le dernier Spielberg en attendant impatiamment le prochain Lynch (même si t'aimes moins qu'avant). Dans la bibliothèque du salon, on trouve, entre Artaud et Césaire, l'intégrale de Ballard, tu adores. L'autre fois, tu t'es offert un nouveau blouson en cuir type motard-un-peu-trop-court-t'as-passé-l'âge. Dedans, putain, tu trouves que t'as l'air cool. Tu as autant de disques que Jeff Mills (c'est ce que disent tes potes. En fait, tu ne le sais pas mais tu en as plus que lui, et la grosse différence, aussi, c'est que toi tu les as tous achetés) à tel point que tu ne sais plus quoi en foutre et, pourtant, jamais tu n'iras revendre ceux que tu n'écoutes plus.
Le dimanche matin, vous partez faire le marché bio même si c'est un peu plus loin. Et l'après-midi, après un petit café commerce équitable (ça commence à faire beaucoup mais regarde toi, c'est juste la réalité), vous enfourchez vos mountain bikes pour une ballade en forêt. T'essaies d'aller aux réunions de l'association le dernier jeudi de chaque mois (en plus ça tombe bien, c'est le jour de son yoga). En période électorale, tu distribues même des tracts dans les boîtes aux lettres de ton cartier. Tu n'as pas la télé alors tu lis la presse, t'aimes bien le Canard enchaîné. Des fois, tu fais même la folie de te payer un Charlie Hebdo.
T'es super libéré alors, pour vos cinq ans, tu te dis (enfin, t'y penses, quoi) que t'aimerais bien lui offrir un godemiché, mais t'es pas trop sûr qu'elle apprécie. Le soir en semaine, t'allumes ton PowerBook (12 pouces, faut pas charrier quand même) et tu passes des heures à retravailler tes photos sur photoshop. Tu sais bien que ça l'énerve mais, après tout, toi tu ne dis rien quand elle lit Elle. Tu vas quotidiennemenbt sur ton blog constater que la fréquentation est en constante progression, tu sais bien que c'est puéril mais t'es quand même content. Le mardi, après le boulot, c'est piscine, la santé avant tout. Et, au plus profond de toi, tu ne peux t'empêcher de penser "Eh ouais, on est des putains de révolutionaires".
Arturo B., les inrockuptibles 11-17 avril.

Qui a dit que les inrocks étaient snobs ? :)

mercredi 5 avril 2006

L'amour arrive par l'ouest









Bon.

Vous avez remarqué que je ne suis pas des plus assidus blogistiquement parlant (pardon Alain Rey).
En fait c'est que je n'ai pas grand chose à dire, et de toute façon peu de temps pour le dire.
Mais je vous aime, tous, et ça c'est essentiel.

jeudi 16 mars 2006

Pschit

mercredi 1 mars 2006

Johnny 4 ever ?









Alors voilà, nous y sommes. Le débat est lancé, et la question fondamentale est posée : Johnny Cash avait-il oui ou non mauvais goût en matière vestimentaire ?

A vos stylos !

dimanche 19 février 2006

Friends for the week end
























Ce week end nous étions à la Route du Rock version hiver. Première info d'importance, je peux vous assurer que le nom n'est pas usurpé, puisque c'est sous une pluie battante (somme toute assez malouine) que notre petite troupe (nous étions dix, tout de même) s'est rendue à l'Omnibus samedi soir pour y écouter, dans l'ordre : Baxter Dury, Battles, Giant Sand et Vive la fête.

Bon, alors voilà, je préfère vous le dire tout de go : ce ne fut pas, musicalement parlant, une soirée mémorable. En fait, je ne crois pas trahir la pensée de mes camarades en affirmant que ce fut une soirée extrèmement décevante. Baxter Dury (bien) n'a joué que 30 minutes (!), Battles a été bien pendant 20 minutes puis carrément insupportable après (très très très bruitiste) et Giant Sand s'est carrément foutu de nous en diffusant en même temps que son concert une vidéo fadasse et vaguement ésotérique qui n'avait rien à voir avec sa musique. Clou du concert, Howe Gebb s'est carrément arrêté de chanter pendant que l'écran diffusait la chanson plaintive d'un pauvre gars qui était apparemment une connaissance à lui. Nous avons fini par quitter la salle au milieu du concert, passablement écoeurés. Nous n'avons donc pas vu - ni entendu - Vive la fête. Fermez le ban.

Retour à la maison, sous la pluie toujours, pour une partie de "je te colle un post-it sur le front et tu dois deviner qui tu es en posant des questions à la con". Mickaël a éprouvé quelques difficultés à se révéler à lui même comme étant "Dieu", tandis que Patoche et moi-même, par le plus grand des hasard, reformions le temps d'une soirée le Club Dorothée (lui : "Jacky", moi : "Corbier"). Fun, isn't it ?

mercredi 15 février 2006

Dans un camion



















Sur les vitres teintées
S'écrasent nos haleines
Chargées du vin d'hier
et nous rions comme baleines

La route est une mer
Qu'aucun rouleau n'agite
Les péages comme des îles
Balisent notre fuite

J'ai jeté une oreille sur Dans un camion, premier extrait du prochain album de Dominique A, L'horizon.

Cette chanson est magnifique. Puisse tout l'album être du même acabit.
Sortie prévue le 6 mars.

dimanche 12 février 2006

Qu'ai-je fait de mes illusions ?


Avant, bien avant, je m'interrogeais beaucoup sur la vie et le pourquoi de notre existence. La lecture de l'existentialisme est un humanisme, si elle m'a donné quelques réponses, est loin de me les avoir données toutes. Je ne comprenais pas en particulier l'inégalité entre les hommes et comment la société pouvait ne pas être juste. En avançant ma révolte s'est apaisée, j'ai gentiment fait des études pour avoir une situation et continuer d'avancer dans la vie. Cette dernière ne me le rend pas trop mal puisque j'ai un travail, une gentille femme, une famille et des amis attentionnés.
Puis je me suis mis à lire Martin Eden, de Jack London, conseillé par l'ami Nico.
Et je me suis trouvé con.

vendredi 3 février 2006

Clap Your Hands vs Arcade Fire

C'est LE duel méga important de ce début d'année : qui de Clap Your Hands Say Yeah ou d'Arcade Fire gagnera la palme du groupe le plus hype du moment ?

Sans conteste, ma réponse est Clap Your Hands. De mémoire de rockophile, je ne me souviens pas avoir subi une telle pression de la part des medias autorisés (par moi) : les inrocks, rock & folk, france-inter (cf la black session de mardi dernier). Il faut dire qu'on l'attendait, ce quintet New-Yorkais qui, après avoir écoulé un bon stock de son premier album sous le manteau via le net et le bouche à oreille, est aujourd'hui distribué en France. On se souvient de la rumeur qui avait accompagné la sortie du premier album d'Arcade Fire, groupe protéiforme canadien, au début de l'année dernière : la démarche était la même, à savoir un développement par le net avant de connaître les bacs et la gloire. Et quelle gloire, puisque leur album, Funeral, est arrivé premier de bon nombre de référendums de fin d'année et qu'ils ont joué - consécration suprême - avec David Bowie sur scène.

Mais la comparaison s'arrête là. A l'écoute, Funeral s'avère bien plus riche et complexe que l'opus des cinq de Brooklyn. Non que ce dernier soit médiocre ou même moyen, loin de là, mais à la lecture des différentes critiques, je m'attendais à une déflagration de la même intensité que la découverte d'Arcade Fire l'année dernière. Je me suis donc jeté sur le disque dès que je l'ai aperçu (en import, cela va de soit) chez Rennes Musique. Et je dois vous avouer ma - légère - déception. Je suis complètement fan de la voix de Hamster effarouché du chanteur, et de ce côté "fait à la maison" du disque. Certaines mélodies sont vraiment accrocheuses (The skin of my yellow country teeth, over and over again, Upon this tidal wave of young blood) et me font penser à ces groupes de pop éthérée du début des années 90 au son de guitare clair : In this home on ice notamment rappelle furieusement le sensitive des Field Mice.

Mais la magie n'opère pas. Je ne retrouve pas la farouche envie de vivre qui habite l'album d'Arcade Fire, marqué il est vrai par le deuil (le groupe a perdu plusieurs proches pendant l'enregistrement). Je ne retrouve pas non plus la luxuriance qui caractérise les morceaux de Funeral, les fulgurances, le côté "sur le fil du rasoir", l'impression d'urgence. Bref, un très bon album mais sans plus. Et là je sens que je vais me faire étriper par Armelle...

mercredi 1 février 2006

Précisions liminaires

Chers amis,

Après avoir mûrement réfléchi, longuement tergiversé, retourné le problème dans tous les sens, j'ai décidé de succomber aux sirènes du dieu Blog.
Je vais donc tâcher de vous raconter ce qui me passe par la tête sans toutefois me la prendre, de tête. Donc je prévois quelque chose comme un message par semaine, de quoi vous faire mariner, bande de petits coquins.
Ah oui, j'oubliais. Je ne m'interdis pas de parler cul de temps à autre, mais ça sera toujours esthétisant !
La preuve.