mercredi 15 février 2006
Dans un camion
Sur les vitres teintées
S'écrasent nos haleines
Chargées du vin d'hier
et nous rions comme baleines
La route est une mer
Qu'aucun rouleau n'agite
Les péages comme des îles
Balisent notre fuite
J'ai jeté une oreille sur Dans un camion, premier extrait du prochain album de Dominique A, L'horizon.
Cette chanson est magnifique. Puisse tout l'album être du même acabit.
Sortie prévue le 6 mars.
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9 commentaires:
La couv' est sex, en tout cas... ... :/
Je suis d'accord avec toi pour la couv'. Le mec qui l'a faite devait vraiment pas être en forme ce jour là. C'est à se pendre.
hi hi hi. Moi elle me fait penser à Closer de Joy Division, autre monument de la déconne.
j'ai pas encore réussi à l'entendre en entier donc je me tais.
par contre, la sortie de walk the line a du bon: j'ai enfin mis la main sur la unearthed box que je cherchais depuis noël (constatant au passage la présence de clefs télérama sur l'objet, bande de rapaces). apparement warner en profite pour ressortir les american recordings en europe et à petit prix.
je suis ruiné, bises.
Ah, c'est une chouette nouvelle ça, les american recordings à petit prix. J'ai hâte de voir le film, ce sera pour la semaine prochaine car ce soir j'ai Conseil Municipal et ce week end Route du rock !
y a quoi à la Route du Rock ?
Pour Cash, je suis vert : à Dreux, ils passent que des daubes (Incontrôlable avec M Youn...) et pas Walk the line, alors que je l'attends depuis des mois. Je suis presque sûr qu'il ne passeront pas non plus le prochain Lynch. Bande de nuls.
American IV est absolument magnifique.
viens de récupérer the Complete Funhouse Sessions des Stooges, les rush de l'enregistrement de Funhouse donc. Plus de 7h30 de folie furieuse, de faux départs, de paroles révoltantes ("je vole sur une grosse saucisse...", paroles originales de Loose), de cris... bref de rock n roll.
On devrait remplacer la Marseillaise dans les stades par TV Eye. Ca mettrait du coeur à l'ouvrage.
Ayé, j'ai vu Walk the line. Peut-être l'objet d'un prochain billet, qui sait ?
Bon, il est peut-être temps en effet d'aborder les vrais sujets.
A savoir, LE film chroniqué dans tous les magazines du moment,
qui hante tous les esprits des rock&folkeux, permet à Daniel Darc
de s'en donner à coeur joie sur le vrai rock (cf Rock & Folk),
et nous lance sur la route sinueuse de la vie de Johnny Cash.
D'un point de vue strictement cinématographique, je trouve le
film plutôt réussi. Si l'on excepte quelques images un peu clichés,
l'ensemble est bien monté, et les acteurs sont bons. Une belle histoire
d'amour, sans doute pas d'une originalité folle (le classique looser-qui-
chante-et-gagne-d'un-coup-plein-d'argent, qui trompe sa femme à tour de
bras, enchaîne les bières, se gave de pilules, détruit sa guitare...
dit comme ça on croirait presque une mauvaise série B). Mais le film
est bien monté, et surtout bien joué. L'intensité du regard de J.Phénix,
le naturel assez désarmant de Miss Carter, tous les sentiments de ces
personnages écorchés sont perceptibles, émouvants sans être larmoyants.
Cela étant dit, tous les problèmes ne sont pas résolus, puisque se pose
la question du traitement de la figure de Johnny Cash et de la place de
la musique. D'aucuns ont trouvé matière à redire (j'en ai un sous la main ) :
le choix de faire chanter les acteurs le laisse perplexe mais force est
de reconnaître la qualité des performances vocales de deux comédiens.
Ensuite, l'on peut débattre sans fin sur les choix du réalisateur, estimer
tel ou tel aspect mal traité (la foi fervente de Cash peu soulignée c'est vrai)
ou encore se poser des questions sur les limites du genre. Kaganski le fait
bien dans les Inrocks de la semaine dernière, s'interrogeant entre autres sur
les interférences entre fiction et biographie. Lui dit qu'il a été déçu en bien.
En tout cas, ça a le mérite de faire fleurir les disques dans les bacs, les
articles et les photos dans les magazines.
Depuis, on s'habille en noir, on va à la pêche et on construit une maison
au fond des bois.
Bises, et bon we.
m.k.
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