dimanche 19 février 2006
Friends for the week end
Ce week end nous étions à la Route du Rock version hiver. Première info d'importance, je peux vous assurer que le nom n'est pas usurpé, puisque c'est sous une pluie battante (somme toute assez malouine) que notre petite troupe (nous étions dix, tout de même) s'est rendue à l'Omnibus samedi soir pour y écouter, dans l'ordre : Baxter Dury, Battles, Giant Sand et Vive la fête.
Bon, alors voilà, je préfère vous le dire tout de go : ce ne fut pas, musicalement parlant, une soirée mémorable. En fait, je ne crois pas trahir la pensée de mes camarades en affirmant que ce fut une soirée extrèmement décevante. Baxter Dury (bien) n'a joué que 30 minutes (!), Battles a été bien pendant 20 minutes puis carrément insupportable après (très très très bruitiste) et Giant Sand s'est carrément foutu de nous en diffusant en même temps que son concert une vidéo fadasse et vaguement ésotérique qui n'avait rien à voir avec sa musique. Clou du concert, Howe Gebb s'est carrément arrêté de chanter pendant que l'écran diffusait la chanson plaintive d'un pauvre gars qui était apparemment une connaissance à lui. Nous avons fini par quitter la salle au milieu du concert, passablement écoeurés. Nous n'avons donc pas vu - ni entendu - Vive la fête. Fermez le ban.
Retour à la maison, sous la pluie toujours, pour une partie de "je te colle un post-it sur le front et tu dois deviner qui tu es en posant des questions à la con". Mickaël a éprouvé quelques difficultés à se révéler à lui même comme étant "Dieu", tandis que Patoche et moi-même, par le plus grand des hasard, reformions le temps d'une soirée le Club Dorothée (lui : "Jacky", moi : "Corbier"). Fun, isn't it ?
mercredi 15 février 2006
Dans un camion
Sur les vitres teintées
S'écrasent nos haleines
Chargées du vin d'hier
et nous rions comme baleines
La route est une mer
Qu'aucun rouleau n'agite
Les péages comme des îles
Balisent notre fuite
J'ai jeté une oreille sur Dans un camion, premier extrait du prochain album de Dominique A, L'horizon.
Cette chanson est magnifique. Puisse tout l'album être du même acabit.
Sortie prévue le 6 mars.
dimanche 12 février 2006
Qu'ai-je fait de mes illusions ?
Avant, bien avant, je m'interrogeais beaucoup sur la vie et le pourquoi de notre existence. La lecture de l'existentialisme est un humanisme, si elle m'a donné quelques réponses, est loin de me les avoir données toutes. Je ne comprenais pas en particulier l'inégalité entre les hommes et comment la société pouvait ne pas être juste. En avançant ma révolte s'est apaisée, j'ai gentiment fait des études pour avoir une situation et continuer d'avancer dans la vie. Cette dernière ne me le rend pas trop mal puisque j'ai un travail, une gentille femme, une famille et des amis attentionnés.
Puis je me suis mis à lire Martin Eden, de Jack London, conseillé par l'ami Nico.
Et je me suis trouvé con.
vendredi 3 février 2006
Clap Your Hands vs Arcade Fire
C'est LE duel méga important de ce début d'année : qui de Clap Your Hands Say Yeah ou d'Arcade Fire gagnera la palme du groupe le plus hype du moment ?
Sans conteste, ma réponse est Clap Your Hands. De mémoire de rockophile, je ne me souviens pas avoir subi une telle pression de la part des medias autorisés (par moi) : les inrocks, rock & folk, france-inter (cf la black session de mardi dernier). Il faut dire qu'on l'attendait, ce quintet New-Yorkais qui, après avoir écoulé un bon stock de son premier album sous le manteau via le net et le bouche à oreille, est aujourd'hui distribué en France. On se souvient de la rumeur qui avait accompagné la sortie du premier album d'Arcade Fire, groupe protéiforme canadien, au début de l'année dernière : la démarche était la même, à savoir un développement par le net avant de connaître les bacs et la gloire. Et quelle gloire, puisque leur album, Funeral, est arrivé premier de bon nombre de référendums de fin d'année et qu'ils ont joué - consécration suprême - avec David Bowie sur scène.
Mais la comparaison s'arrête là. A l'écoute, Funeral s'avère bien plus riche et complexe que l'opus des cinq de Brooklyn. Non que ce dernier soit médiocre ou même moyen, loin de là, mais à la lecture des différentes critiques, je m'attendais à une déflagration de la même intensité que la découverte d'Arcade Fire l'année dernière. Je me suis donc jeté sur le disque dès que je l'ai aperçu (en import, cela va de soit) chez Rennes Musique. Et je dois vous avouer ma - légère - déception. Je suis complètement fan de la voix de Hamster effarouché du chanteur, et de ce côté "fait à la maison" du disque. Certaines mélodies sont vraiment accrocheuses (The skin of my yellow country teeth, over and over again, Upon this tidal wave of young blood) et me font penser à ces groupes de pop éthérée du début des années 90 au son de guitare clair : In this home on ice notamment rappelle furieusement le sensitive des Field Mice.
Mais la magie n'opère pas. Je ne retrouve pas la farouche envie de vivre qui habite l'album d'Arcade Fire, marqué il est vrai par le deuil (le groupe a perdu plusieurs proches pendant l'enregistrement). Je ne retrouve pas non plus la luxuriance qui caractérise les morceaux de Funeral, les fulgurances, le côté "sur le fil du rasoir", l'impression d'urgence. Bref, un très bon album mais sans plus. Et là je sens que je vais me faire étriper par Armelle...
Sans conteste, ma réponse est Clap Your Hands. De mémoire de rockophile, je ne me souviens pas avoir subi une telle pression de la part des medias autorisés (par moi) : les inrocks, rock & folk, france-inter (cf la black session de mardi dernier). Il faut dire qu'on l'attendait, ce quintet New-Yorkais qui, après avoir écoulé un bon stock de son premier album sous le manteau via le net et le bouche à oreille, est aujourd'hui distribué en France. On se souvient de la rumeur qui avait accompagné la sortie du premier album d'Arcade Fire, groupe protéiforme canadien, au début de l'année dernière : la démarche était la même, à savoir un développement par le net avant de connaître les bacs et la gloire. Et quelle gloire, puisque leur album, Funeral, est arrivé premier de bon nombre de référendums de fin d'année et qu'ils ont joué - consécration suprême - avec David Bowie sur scène.
Mais la comparaison s'arrête là. A l'écoute, Funeral s'avère bien plus riche et complexe que l'opus des cinq de Brooklyn. Non que ce dernier soit médiocre ou même moyen, loin de là, mais à la lecture des différentes critiques, je m'attendais à une déflagration de la même intensité que la découverte d'Arcade Fire l'année dernière. Je me suis donc jeté sur le disque dès que je l'ai aperçu (en import, cela va de soit) chez Rennes Musique. Et je dois vous avouer ma - légère - déception. Je suis complètement fan de la voix de Hamster effarouché du chanteur, et de ce côté "fait à la maison" du disque. Certaines mélodies sont vraiment accrocheuses (The skin of my yellow country teeth, over and over again, Upon this tidal wave of young blood) et me font penser à ces groupes de pop éthérée du début des années 90 au son de guitare clair : In this home on ice notamment rappelle furieusement le sensitive des Field Mice.
Mais la magie n'opère pas. Je ne retrouve pas la farouche envie de vivre qui habite l'album d'Arcade Fire, marqué il est vrai par le deuil (le groupe a perdu plusieurs proches pendant l'enregistrement). Je ne retrouve pas non plus la luxuriance qui caractérise les morceaux de Funeral, les fulgurances, le côté "sur le fil du rasoir", l'impression d'urgence. Bref, un très bon album mais sans plus. Et là je sens que je vais me faire étriper par Armelle...
mercredi 1 février 2006
Précisions liminaires
Chers amis,
Après avoir mûrement réfléchi, longuement tergiversé, retourné le problème dans tous les sens, j'ai décidé de succomber aux sirènes du dieu Blog.
Je vais donc tâcher de vous raconter ce qui me passe par la tête sans toutefois me la prendre, de tête. Donc je prévois quelque chose comme un message par semaine, de quoi vous faire mariner, bande de petits coquins.
Ah oui, j'oubliais. Je ne m'interdis pas de parler cul de temps à autre, mais ça sera toujours esthétisant !
La preuve.
Après avoir mûrement réfléchi, longuement tergiversé, retourné le problème dans tous les sens, j'ai décidé de succomber aux sirènes du dieu Blog.
Je vais donc tâcher de vous raconter ce qui me passe par la tête sans toutefois me la prendre, de tête. Donc je prévois quelque chose comme un message par semaine, de quoi vous faire mariner, bande de petits coquins.
Ah oui, j'oubliais. Je ne m'interdis pas de parler cul de temps à autre, mais ça sera toujours esthétisant !
La preuve.
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