jeudi 23 août 2007

Sweet Home














Sweet Home est l’œuvre d’un jeune auteur talentueux de 33 ans, Arnaud Cathrine. Le garçon est prolifique, puisqu’outre l’écriture, il collabore à bon nombre de projets, notamment au cinéma (adaptation de son roman la route de Midland) et dans la chanson (parolier de Florent Marchet pour Rio Baril). Sweet Home est son sixième roman publié aux éditions Verticales (et disponible en poche chez Folio).

Dans Sweet Home, on parle beaucoup d’amour et d’absence (décidément…). Ce « on », ce sont Lily, Vincent et martin, trois frères et sœurs qui tour à tour prennent la parole pour évoquer l’absence de leur mère disparue trop tôt, et celle de leur père bien vivant mais inexistant.

Cette partition du livre en trois actes (plus un, en forme d’épilogue), donne un rythme particulier au récit. Celui-ci se déroule sur une période de vingt ans, vingt ans qui ne s’ouvrent au lecteur que par le prisme de trois étés passés dans la maison de famille au bord de la Manche. De ce qui se passe entre ces trois étés (1983, 1990, 2003), on ne saura rien ou presque.

Unis par un lien indéfectible, les trois adolescents devenus adultes vont se forger une identité en réaction – forcément – à leurs parents, sans toutefois parvenir à s’en détacher complètement. Ce livre, beau mais triste, ce pourrait être l’histoire du déterminisme familial. Ou pas.

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Salut maître Tang,
Salut les gars (en chocolat) et les filles (à la vanille).

Puisque ton roman parle d'absence, j'avoue qu'il y a un groupe en ce moment qui me manque terriblement.

Comme tu l'auras deviné, c'est Sonic Youth: quel prestation scénique, quel son, quelle maîtrise incommensurable du larsen...
Le tout avec une classe et une décontraction dignes d'un John Cleese narrant le sens de la vie.

Je crois qu'on peut le dire: Sonic Youth à la route du rock, c'était énorme....

Avec une petite semaine de recul sur ce fabuleux concert (pour moi en tout cas), Albert Hmmmond Jr à côté, c'était du pipi de chat dilué à la contrex.

Pour pallier au manque j'ai récupéré Daydream nation Deluxe edition, avec le live...

Allez, Bonzaï.

Tanguy a dit…

Oui, tu as raison, ce qui sauve cette édition c'est très certainement Sonic Youth. Ce concert était parfait, un véritable hommage à la guitare...

Anonyme a dit…

je sais même plus si on peut parler de groupe à guitares avec sonic youth en fait, c'est juste tellement ailleurs... et oui je sais, il est 3h30.

enfin bref, "heureusement qu'il y avait 3 soirs, hips!" (moi-même à la minette de france inter qui a pas dû piger grand chose à mes bougonneries)

sinon le vendeur de jeans des strokes m'a pas trop cassé les oreilles en fait, limite il me manquait le transat pour passer un vrai bon moment hahaha.

Anonyme a dit…

Pour le vendeur de jeans des Strokes, je vais me le retaper à Rock en Seine.Il joue le dimanche à la place de "Rock&Roll".Je vous dirai s'il y a encore eu fracassage de guitare!
Je vous rassure, je ne souffre pas d'insomnies, c'est juste que je prend le train dans pas longtemps.Je vais enfin voir Björk, deux heures de concert, 17 musiciens et plus de 10 ans que j'attend ça...

Bon week-end à vous,
Des bises

ps:Pat&Emilie sont bien arrivés, c'est visites , visites et visites.