
You are my face.
Cela fait un moment que j'écoute ce morceau, sorte de croisement improbable entre un rock sudiste (Californien ?) et une musique plus sophistiquée qui viendrait de la côte est. Sauf que Wilco vient de... Chicago. Je mets le disque dans mon autoradio, j'ouvre grand les vitres et je file à vive allure direction le sud. La guitare commence, quelques notes de piano, la section rythmique se met en place, et Jeff Tweedy miaule, gémit, geint. In the durt, and the dust. Puis c'est l'explosion, le cataclysme, la déflagration. Et la voix de Tweedy, devenue rauque, qui hurle I have no idea how this happens, all of my maps have been overthrown. La liberté absolue, l'envie d'aller loin, vite, sans se retourner. Puis le retour au calme, sweetie Tweedy, et la conscience de l'éphémère.
[edit vendredi 18h30 : J'abandonne avec ce site à la noix. Le morceau est en téléchargement et en écoute ici. Voilà. Je vous fais des bisous.]