J'écoute beaucoup de musique américaine en ce moment. Bon, il y a les classiques comme le Velvet, Dylan, The Modern Lovers, Television et consorts. Mais je ne les écoute pas tous les jours. Alors je cherche de la chair fraîche. Face aux brittons qui nous sortent un disque de l'année par semaine (dernière coqueluche en date : The Kooks), je préfère de loin me tourner vers des groupes moins propres et plus authentiques (enfin je crois). On les trouve plutôt aux Etats-Unis en ce moment. J'ai ainsi découvert récemment Cold War Kids, dont l'écoute d'un morceau, Hang me up to dry , m'a fait l'effet des premières écoutes d'Arcade Fire : un son brut, une envie d'en découdre rares. J'attends avec impatience la sortie de l'album (janvier 2007 ?). En attendant je danse tout seul comme un con dans mon salon.
15 commentaires:
C'est clair que le renouveau vient des States actuellement.Dans le même genre que Cold War Kids tu as aussi Bishop Allen,Oh No!Oh My! ou Sunset Rubdown(canadiens en fait).
PS:Ravi de te voir de retour :)
Merci pour les références ! Je vais aller voir ça de plus près. Au fait, on se connait ?
bon alors, Dominique (je sais, rien à voir).
déjà y'avait Mellano, et comme j'avais pas suivi les détails de la tournée, c'était une bonne surprise.
les chansons sont encore repassées à la moulinette live, et cette fois la moulinette est rock... changement agréable après les prestations quasi-jazz de la dernière tournée. pas de basse mais les 2 guitares rattrapent le coup. surtout des titres du dernier album (le camion, la pleureuse, top moumoute toutes guitares dehors), un inédit pour démarrer. une extraordinaire réinterprétation de la mémoire neuve, deux titres de "remué" (avant l'enfer, exit :love:), un courage des oiseaux ultra new wave en rappel. j'ai plus le set exact en tête mais je sais qu'on a eu droit au commerce de l'eau, au music-hall, l'horizon évidemment, rouvrir (magnifique), quartier lointain, antaimoro, adieu alma pour finir (à moins qu'il y ait encore eu un rappel, me souviens plus), tout sera comme avant, les lions, le bowling (mais c'était pas top, la seule que j'ai trouvé bruitiste un peu gratuitement), antiona, la peau... pas de rue des marais, désolé tangi. :p
il a raconté beaucoup de conneries, entamé plusieurs pas de danse incohérents dont il a le secret, et pas trop mouliné du bras droit. en fait ils avaient l'air de se marrer, l'ambiance était assez potache. évidemment la salle était remplie de lecteurs de télérama, et à mon grand dam je suis pas persuadé qu'on ait dépareillé (par contre on était visiblement parmi les plus jeunes, étrange oO). une bonne soirée, je serais bien venu à Rennes. :)
bon sinon Darc écrit pour Thierry Amiel. tout fout le camp.
Et j'ai oublié Sound Team aussi...
Sinon on se connait pas,je suis juste un audioblogger rennais comme toi ;)
Salut les gars !
quelques jours avec ma chérie sans me soucier de mon mail et vlan ! 353 nouveaux messages. 7 lisibles. Font chier les spams.
Cold War Kids.
C'est chouette dites donc. Et quel nom... Hang Me Up to Dry déchire sa race.
Pierre : Parce qu'il mouline du bras droit d'habitude ? Bon, j'espère quand même qu'il jouera rue des Marais, ne serait-ce que pour l'odeur de chlore. Pour Mellano, c'est une bonne nouvelle, je ne savais pas qu'il l'accompagnait sur la tournée. Pour ce qui est de venir à Rennes, tu es sérieux ? Ce serait chouette ! Quand vas-tu dans le finistère déjà ?
Erwan : bienvenue à toi, alors.
JP : une tuerie, n'est-ce pas ? et tu ne sais pas le meilleur : ils passent à l'Ubu mardi prochain, et aux trans début décembre ! En voilà une bonne raison de venir me voir...
Rhaaa, putain ouais, les Trans... Y a même DJ Mehdi et Kaiser Chiefs (je les adore) et aussi Morpheus (sortez le!). Manque de bal, je serai pas dispo ce WE là. A priori je ferai de la zique pendant 49 heures.
Vu dernièrement le Dalhia Noir. Très très très classique. Il y a Scarlett Johannson qui est blonde, habillée en clair et gentille et Hilary Swank qui est brune, habillée en noir et méchante. Quant à Josh Harnett, c'est une erreur de casting.
Entendu le dernier signle de Renaud. Vous avez raison, c'est nul à chier.
Cold War Kids passent aussi à Paris mercredi. Ca fait moins loin pour moi. quand même.
Pourquoi diable mon nom a-t-il un lien dans le com du dessus. D'autant que le lien ne mène à rien. Mystère.
Pierre : d'accord avec toi pour Bowling, d'autant que le texte est un peu bancal.
J-P. : le débat sur le Dahlia noir est lancé. Très classique donc : est-ce là un défaut rédhibitoire ? Certes, le côté lisse et même factice est indéniable : lumière artificielle des studios, coiffure impeccable de Scarlett, appartement parfaitement designé. Les clichés ne manquent pas : agitation fébrile du LAPD, fllics fumeurs intempérants, blonde et brune fatales. Mais on est dans un film de genre, les codes esthétiques y sont respectés, maîtrisés, et personnellement, j'ai marché.
Par ailleurs, je ne suis pas en général une adepte de la comparaison livre / film, mais puisque certains détracteurs du film se sont placés sur ce terrain, il est facile de les contrer.
Je cite :
" Je m'approchai. Blanchard était appuyé contre une bagnole banalisée, gesticulant devant la femme toujours plongée dans ses ronds de fumée, qu'elle relâchait par trois ou quatre à la fois. Tout le temps que je m'approchai, elle se tint de profil, la tête en arrière, le dos cambré, en appui d'une main sur la portière de la voiture. Une chevelure de page, couleur châtain, coupée court, effleurait les épaules et le cou long et mince." La couleur de cheveux est différente mais l'effet photo papier glacé est net. En outre, nombre de dialogues sont calqués sur ceux du roman, ce qui ne suffit pas en soi à faire un bon film, mais cela interdit du moins d'accuser le film de n'être pas fidèle.
J'ai entendu dire aussi que ça n'en finissait pas, que le film était interminable. Il n'est pas faux que l'intrigue se délite un peu, on se surprend presque à oublier de chercher le coupable. Mais on s'attache pendant le même temps au parcours des personnages (Blanchard et Bleichert), même si, admettons-le, Josh Harnett ne crève pas l'écran.
Pour les fans de Scarlett, elle est charmante, désarmante de naïveté, et en maillot de bain (ce qui reste quand même plus glamour que les collants que nous mettons toutes en ce moment) dans le dernier Woody Allen.
Pierre : d'accord avec toi pour Bowling, d'autant que le texte est un peu bancal.
J-P. : le débat sur le Dahlia noir est lancé. Très classique donc : est-ce là un défaut rédhibitoire ? Certes, le côté lisse et même factice est indéniable : lumière artificielle des studios, coiffure impeccable de Scarlett, appartement parfaitement designé. Les clichés ne manquent pas : agitation fébrile du LAPD, fllics fumeurs intempérants, blonde et brune fatales. Mais on est dans un film de genre, les codes esthétiques y sont respectés, maîtrisés, et personnellement, j'ai marché.
Par ailleurs, je ne suis pas en général une adepte de la comparaison livre / film, mais puisque certains détracteurs du film se sont placés sur ce terrain, il est facile de les contrer.
Je cite :
" Je m'approchai. Blanchard était appuyé contre une bagnole banalisée, gesticulant devant la femme toujours plongée dans ses ronds de fumée, qu'elle relâchait par trois ou quatre à la fois. Tout le temps que je m'approchai, elle se tint de profil, la tête en arrière, le dos cambré, en appui d'une main sur la portière de la voiture. Une chevelure de page, couleur châtain, coupée court, effleurait les épaules et le cou long et mince." La couleur de cheveux est différente mais l'effet photo papier glacé est net. En outre, nombre de dialogues sont calqués sur ceux du roman, ce qui ne suffit pas en soi à faire un bon film, mais cela interdit du moins d'accuser le film de n'être pas fidèle.
J'ai entendu dire aussi que ça n'en finissait pas, que le film était interminable. Il n'est pas faux que l'intrigue se délite un peu, on se surprend presque à oublier de chercher le coupable. Mais on s'attache pendant le même temps au parcours des personnages (Blanchard et Bleichert), même si, admettons-le, Josh Harnett ne crève pas l'écran.
Pour les fans de Scarlett, elle est charmante, désarmante de naïveté, et en maillot de bain (ce qui reste quand même plus glamour que les collants que nous mettons toutes en ce moment) dans le dernier Woody Allen.
Alors allons y...
il ne s'agit pas là de comparer le film avec le roman ni de mesurer la fidélité de l'un par rapport à l'autre. Pour moi, il s'est agit de savoir ce qu'allait faire de Palma avec un tel bouquin. Comment il allait s'y prendre pour traiter l'affaire. Ma réponse est qu'il en a fait un truc un peu trop classique à mon goût. Curtis Hanson avait nettement mieux réussi son LA Confidential. Photo impeccable, acteurs formidables (Russell Crowe et Kevin Spacey quand même…), du tout bon. Pour le Dahlia, on est d'accord, la photo est bof et les acteurs, bah... La meilleure, c'est la morte. (Josh Harnett joue exactement le même rôle que dans Pearl Harbour - ce film, ahahah...)
Bon, comme je sens qu'inexorablement je compare le livre avec le film, je vais quand même y aller franco. L'intrigue se perd un peu en digressions ? C’est heureux, c’est le principe même du bouquin. Hélas, le film ne laisse aucune place au doute, le récit est linéaire et sitôt que l’on croise les yeux de la méchante, on sait d’emblée qu’elle ne perd rien pour attendre. Ainsi l’opposition est un peu trop marquée entre elle et la très pure Scarlett (tout est noir chez l’une tandis que le pull blanc de la seconde dans les derniers instants du film fait mal aux yeux). L’obsession des deux héros pour la jolie victime est à peine évoquée et le sort réservé au second flic est ridicule. Quant à la dernière image du film, ouh lala…
Et puis Brian De Palma n’est pas un garçon très brillant. Scarface a mal vieilli par exemple. Rien que de penser à la BO de Giorgio Moroder, je pouffe. :D
Bon, vous l'aurez voulu, je prépare un billet sur le black dahlia.
ouéééé !!
et même que Maâme Morgane est d'accord avec moi...
hier c'était la Saint Tanguy.
Alors... Bonne fête Tanguy !
et des bises
Hé hé merci ! Et vous savez quoi, je ne vais pas danser tout seul dans mon salon longtemps : demain soir (mardi), je vais voir Cold war kids à l'ubu (ainsi que Two Gallants et El Presidente). La vie n'est pas bien faite ?
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